Seize journalistes palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début des bombardements et des dizaines d’autres ont été blessés.
Depuis près de deux semaines, les habitants de Gaza sont confrontés à un déluge de fer et de feu de la part de l’armée israélienne.
Au moins 3 700 habitants, dont quelque 800 enfants, ont perdu la vie dans les bombardements incessants visant le territoire palestinien. Le blocus imposé par l’armée israélienne prive les habitants de l’accès à l’eau, à l’alimentation, à l’électricité, aux soins, à tous les besoins vitaux d’une population. A ce drame terrible, s’ajoute la menace d’un nouvel exode forcé qui n’est pas sans rappeler celui déjà vécu en 1948 par le peuple palestinien.
Une nouvelle fois, la population palestinienne se voit privée de ses droits les plus élémentaires.
Parmi ces droits, figure celui à l’information qui est également nié. Depuis le début des opérations militaires sur Gaza, l’entrée du territoire est interdite à tous les journalistes étrangers. Les journalistes et les travailleurs palestiniens de la presse paient eux aussi un lourd tribut à la guerre.
Selon nos confrères du Palestinian Journalists Syndicate (PJS), membres comme nous de la Fédération internationale des Journalistes, seize journalistes palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début des bombardements et des dizaines d’autres ont été blessés.
Le SGJ-FO dénonce ces crimes et exprime à ses collègues de Palestine sa plus totale solidarité, tout comme il a condamné la tuerie par le Hamas de 1400 israéliens pour la plupart civils – et parmi eux vraisemblablement des journalistes aussi.
La vérité est qu’aucune paix ne peut se construire par les bombes ni sur la négation du droit d’un peuple à sa terre et à ses libertés essentielles, dont la liberté de presse.
Arrêt immédiat des bombardements !
Levée immédiate du blocus contre Gaza !
Solidarité avec nos confrères et consœurs dans tout le Moyen-orient !
Paris, le 20 octobre 2023
Journalistes FO 