Le Parisien : ni précarité ni Bolloré 

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Le SGJ-FO exprime son soutien à la mobilisation des salariés du Parisien-Aujourd’hui en France, qui s’opposent aux suppressions de postes, à la précarisation, et à la menace d’un rachat du titre par le groupe Bolloré. 

Cette mobilisation s’est notamment traduite par un rassemblement aux portes du siège, le 22 septembre, et par un mouvement de grève les 25 et 26 septembre derniers, à l’appel des syndicats SGJ-FO, SNJ, SNJ-CGT, SNPEP-FO. Un mouvement largement suivi, qui a conduit à la non-parution du journal le 26 septembre au matin.

L’inquiétude des journalistes du Parisien est légitime : ils refusent la précarité imposée, les réductions d’effectifs qui mettent notamment en péril les éditions locales ; ils refusent tout autant de voir leur rédaction passer aux mains d’un propriétaire qui s’est déjà attaqué à d’autres médias, pour en faire des instruments de propagande.

Il faut rappeler que le groupe Les Echos-Le Parisien (appartenant à l’empire du luxe LVMH, aux mains de la famille Arnault) a été encore en 2024 premier destinataire des aides à la presse distribuées par le ministère de la Culture (pour un montant d’environ 16 M €).

Des garanties doivent être données aux salariés du Parisien-Aujourd’hui en France sur la préservation du statut des journalistes, la préservation d’une rédaction dotée des moyens nécessaires pour poursuivre son travail d’information du citoyen.

Paris, le 29 septembre

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