L’AG vote la grève au Parisien contre le plan de suppression de postes de travail. L’employeur recule.

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Une Assemblée générale des personnels du Parisien-Aujourd’hui en France s’est déroulée ce 17 février à l’appel des organisations syndicales, conformément à la décision de l’Assemblée générale du mardi 7 février. Elle faisait suite à une réunion de négociation avec les syndicats qui s’était tenue le matin même.
Les délégués ont expliqué que la direction refusait de bouger sur le nombre de suppressions net de postes prévu dans son plan.
L’Assemblée générale a voté la grève (243 votants; 149 pour; 88 contre; 6 blancs). Elle a également mandaté une délégation pour rencontrer immédiatement la direction afin d’obtenir que le verrou des 47 suppressions de postes saute et que s’engage une réelle négociation sur « les effectifs nécessaires au bon fonctionnement de chaque service ».
La grève a cessé après que la délégation a rencontré Jean Hornain, Directeur général du groupe Le Parisien, qui s’est engagé à négocier sans le préalable de ces 47 suppressions.
Une nouvelle négociation s’ouvrira le 6 mars.
La section du SGJ-FO précise qu’elle abordera ces négociations sur la base de ses revendications inchangées: un départ = une embauche; pas de dégradation des conditions de travail; respect des conventions collectives et des statuts.