Depuis plus d’un mois, on est sans nouvelle de sept militants ouvriers chinois de la province du Guangdong arrêtés début décembre par les autorités, à la suite des mouvements de grèves et des manifestations qui se succèdent dans cette région, durement frappée par les fermetures d’usine et les mesures anti-ouvrières.
Contrairement à ce qu’affirme la propagande des autorités chinoises, ces militants n’ont rien fait d’autre que de défendre les revendications et le droit des ouvriers et tenté de s’organiser de façon indépendante et démocratique pour les faire aboutir.
Répondant à l’appel à la solidarité de la Confédération syndicale HKCTU de Hong Kong, le Syndicat général des Journalistes Force Ouvrière réaffirme son soutien à ces défenseurs des droits ouvriers et exige des autorités chinoises leur libération immédiate.
A Paris, le 10 janvier 2016