La négociation tourne court

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Dans le cadre de sa restructuration (s’accompagnant d’une concentration accrue avec l’acquisition de Geny Courses), Paris-Turf s’est attelé à la remise en cause de nombreux accords. Sous prétexte d’homogénéisation, c’est souvent une dégradation sociale qui est visée.

La direction souhaitait ainsi discuter des remboursements de frais de repas. La situation, complexe, est le fruit du passé de chacun des titres. La direction la connaissait au moment des différentes acquisitions et intégrations ; elle doit l’assumer plutôt que d’en faire pâtir certains salariés.

La discussion visait particulièrement les journalistes appelés à travailler au siège d’Aubervilliers. Ils auraient dû subir une perte de 57% de ces frais. Le SGJ-FO a signifié -et il a été compris- que signer un accord incluant notamment cette baisse aurait été une trahison envers les salariés concernés. La CGT a rejoint la position du SGJ-FO. La négociation s’est donc interrompue sur cette situation.