Appel à la profession

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Nous ne laisserons pas détruire notre Convention collective et le statut des journalistes en application des ordonnances Macron.

Telle est la volonté qu’ont unanimement exprimée les délégués au Congrès du Syndicat général des Journalistes Force Ouvrière (SGJ-FO), qui se sont réunis pendant trois jours à Paris les 11, 12 et 13 octobre 2017 au siège de la Confédération Force Ouvrière.

Ces ordonnances, c’est la possibilité donnée aux employeurs, via des accords d’entreprise dérogatoires, de détruire un à un tous les acquis de notre profession ou de les revoir à la baisse.

Avec les ordonnances, ce seraient des droits différents d’une entreprise à l’autre, c’en serait fini de notre statut national de journaliste professionnel aujourd’hui garanti par notre Convention collective étendue, s’appliquant à tous les journalistes quel que soit le titre ou la forme de presse pour lesquels ils travaillent.

Le 26e congrès du SGJ-FO appelle donc la profession à se mobiliser pour mettre en échec ces ordonnances et leurs conséquences.

Il appelle les journalistes à engager avec leurs syndicats dans toutes les rédactions, dans les formes qu’ils décideront, le combat pour le maintien de nos emplois, de nos salaires, de nos qualifications, de nos conditions de travail et de l’intégralité des dispositions de notre Convention collective nationale.

Les routiers, par leur action et leur détermination, ont fait reculer le gouvernement et arraché la « sanctuarisation » de points essentiels de leur Convention collective.

Ce qui a été possible dans une profession peut l’être dans toutes !

Le Congrès se félicite que l’ensemble des organisations syndicales de journalistes se prononce contre les ordonnances et pour la mobilisation de toutes et tous pour préserver les acquis de la profession.

Aujourd’hui, nous leur proposons un engagement commun pour la défense et le maintien de notre Convention collective nationale étendue.

Ensemble, affirmons que jamais nos syndicats ne signeront quelque accord dérogatoire à la Convention collective nationale dans quelque domaine que ce soit.

Pour notre part, nous ne lâcherons rien !