Serrons les rangs

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Encore sous le coup du traumatisme d’une mise au chômage partiel brutale et d’un confinement, nous, salariés du groupe « Paris-Turf », devons faire face à d’autres menaces.

La procédure de prepack cession, qui a été menée à l’insu d’un CSE qui n’a appris son existence que par voie de presse, fait peser sur l’ensemble des salariés du groupe des dangers graves et imminents.

Les événements se précipitent et les élus du CSE ont été conviés à une réunion jeudi 14 mai avec, dans l’ordre du jour, un point évoquant « les projets de déclaration de cession de paiement dans le cadre d’un projet de reprise ». Abasourdis par la brutalité des événements qui se succèdent, les salariés encaissent leur accélération sans que leurs représentants puissent les défendre correctement.

L’OPACITÉ DE LA PROCÉDURE DE PREPACK CESSION NE DONNE PAS AUX ÉLUS DU CSE LES MOYENS D’AGIR QUAND ET COMME IL LE FAUDRAIT.

Qu’est-ce qui garantit aux salariés qu’ils seront respectés et défendus comme ils le doivent ?

Les risques sont grands car les salariés ne faisant pas partie du périmètre retenu par le ou les repreneurs seraient licenciés par le vendeur, alors placé en cessation de paiement et donc pas en capacité d’honorer ses obligations. Les salariés concernés seraient alors pris en charge par le système des AGS, dans des conditions potentiellement moins favorables, avec un plafonnement du montant d’indemnité.

NOUS NE L’ACCEPTERONS PAS !

Même si la direction a pris l’habitude de jouer la division, depuis la restructuration juridique jusqu’à aujourd’hui – en plus de ses choix stratégiques dispendieux condamnant le groupe à l’échec de facto-, les salariés doivent au contraire se rassembler et faire corps face à tout projet qui nuirait à leurs intérêts.

Le groupe Paris-Turf a un avenir réel, avec tous ses salariés, unis !

Les organisations syndicales exigent un projet résolument ambitieux incluant :

1.- le maintien des deux sites de Châtillon et d’Aix-en-Provence, ainsi que de tous les salariés en postes sur le terrain ;

2.- le maintien de l’intégralité des emplois ;

3.- le maintien des conditions de travail et de rémunérations de l’ensemble des salariés.

Les organisations syndicales profitent de ce jour de commémoration de la victoire des alliés pour exprimer leur unité sans faille face à la menace et invite l’ensemble des salariés à se tenir prêts à l’action, dut-elle être,  à l’image ce qu’ils ont vécu et de ce qu’ils vivent, brutale.

L’UNITÉ ET LA SOLIDARITÉ SONT LA PLANCHE DE SALUT DE CHACUN ET DE TOUS.

CALENDRIER. Les organisations syndicales se sont réunies jeudi et vont encore préparer l’action lundi, avec le soutien juridique d’un avocat et d’un expert, pour pouvoir organiser au plus vite une réunion d’information des salariés. Nous serons amenés à discuter, partager et échanger, afin d’être tous concernés et impliqués. L’unité se construit dès aujourd’hui !