Le Syndicat Général des Journalistes Force Ouvrière apporte son plein soutien aux salariés des raffineries de Total et Esso en grève pour leurs revendications salariales.
Il dénonce les mesures de réquisition des travailleurs grévistes qui ne visent qu’à remettre en cause le droit de grève des salariés, reconnu par les conventions de l’Organisation internationale du Travail.
Il dénonce toutes les tentatives de faire retomber sur les salariés la responsabilité d’une situation que les patrons de ces multinationales ont eux-mêmes provoquée. Si blocage il y a, la faute n’en incombe qu’à ceux-là mêmes qui après avoir empoché des milliards de bénéfices en en faisant profiter d’abord leurs dirigeant et leurs actionnaires, refusent d’entendre les revendications des salariés, portées par leurs syndicats. Elle incombe aussi au gouvernement à leur service qui, une nouvelle fois, choisit de jouer la carte du pourrissement et de la répression.
N’en déplaise aux « éditorialistes » de tous poils qui déversent leur haine de classe contre les travailleurs grévistes, les revendications des salariés des raffineries sont totalement légitimes. Comme sont légitimes les demandes salariales de tous les travailleurs qui n’en peuvent plus de voir le fruit de leur travail gonfler les profits et dividendes de leurs employeurs alors qu’ils ont de plus en plus de mal à boucler les fins de mois.
Face à la réquisition, face à la répression, le mouvement syndical ne peut qu’affirmer le front uni et solidaire du monde du travail. Le SGJ-FO sera partie prenante de toute initiative allant dans ce sens.