Chez GISI les 4 délégués syndicaux se sont heurtés au refus de la direction de négocier réellement les NAO.
Les quatre syndicats dont FO ont fait des propositions visant à maintenir et améliorer l’accord de 2011, notamment :
– qu’une part plus importante soit donnée aux augmentations collectives par rapport aux individuelles,
– que les modalités de l’accord soient ajustées au salaire médian afin que les augmentations collectives concernent au moins la moitié des effectifs,
– que soit maintenu la rétroactivité des augmentations au 1er janvier 2012.
– D’autres demandes concernaient l’augmentation de la prise en charge du RIE, celle des salaires des pigistes, y compris les photographes, le rattrapage sur 5 ans de la prime d’ancienneté des journalistes pigistes.
La direction a balayé d’un revers de la main toutes nos demandes pour nous présenter le même accord que l’an dernier, sans ajustement sur le salaire médian et sans rétroactivité en janvier. Il n’y a pas eu de négociation. On nous a dit : «C’est à prendre ou à laisser»
Les 4 délégués syndicaux de GISI ont refusé de signer cet accord régressif.
Parallèlement, la direction a mené des NAO chez ETAI, la société soeur de GISI. Deux de leurs 4 délégués syndicaux ont également refusé de signer l’accord qui leur était proposé, inférieur à celui de GISI.
Après avoir menacé, si l’accord n’était pas signé, de reverser les augmentations générales sur les individuelles, la direction n’a pas osé trahir sa promesse d’augmentations générales faite devant l’ensemble des salariés réunis pour les voeux de nouvel an, en février. Elle concède l’application des mêmes modalités à GISI que celles d’ETAI.
Ainsi l’objectif de la direction apparaît clairement : niveler par le bas les niveaux de rémunération de l’ensemble du groupe INFOPRO.