En 2011, 60 journalistes ont perdu la vie dans l’exercice de leur métier, selon un rapport de l’ONU rendu public à l’occasion de la journée mondiale pour la liberté de la presse le 3 mai dernier. Et depuis le début de l’anée 2012, ce ne sont pas moins de 21 journalists qui ont été tués, soit un tous les 5 jours, notamment dans les zones de conflit comme la Somalie et la Syrie.
A ce sinistre bilan, il faut ajouter tous les journalistes blessés, victimes de violences, emprisonnés ou en butte à la répression dans un nombre croissant de pays. Pour la seule Amérique latine, ce ne sont pas moins de 24 journalistes qui ont été tués en 2011. Le Mexique avec trois journalistes victimes de la terreur des narco-trafiquants au cours des dernières semaines se distingue tout particulièrement, tout comme la Colombie où le journaliste de France 24 Roméo Langlois est prisonnier de la guérilla des Farc.
Mais dans la longue liste des pays ennemis de la iberté de la presse, il faudrait aussi citer la Somalie, la Syrie, le Nigéria, l’Azerbaïdjan, le Pakistan, la Russie, l’Iran, la Corée du Nord, l’Erythrée, la Chine, la Turquie, la Syrie… et bien d’autres.
Si ces pays restent parmi les premières prisons du monde pour les journalistes, les atteintes à la liberté de la presse se multiplient partout. Ainsi, des lois visant à la remettre en cause sont actuellement débattues en Afrique du sud ou au Kosovo. Et même dans les pays réputés démocratiques, comme la France, on a vu dans la dernière période électorale combien la presse et les journalistes pouvaient être l’objet d’attaques, voire de violences.