En pleine campagne électorale, grèves et manifestations se poursuivent, dans la continuité des cinq mois de mobilisation intense contre la loi El Khomri en 2016. Les cahiers de revendications sont pleins.
Le 7 mars dernier les hôpitaux étaient en grève pour l’abrogation de la loi sur les regroupements hospitaliers. Grèves aussi à Pôle Emploi, à la Poste, chez les territoriaux, les pompiers, aux impôts…
Dans le privé, malgré la pression du chômage, les grèves se multiplient pour les augmentations de salaires, la défense des conventions collectives, contre les suppressions d’emplois.
Alors le 1er mai, avec tous ces salariés qui se dressent avec force pour faire valoir leurs droits et leurs revendications, nous manifesterons pour :
. L’abrogation de la loi El Khomri
. La défense des statuts et des conventions collectives
. L’augmentation générale des salaires, des retraites et pensions
. L’arrêt des licenciements et de la précarité
. Le retour à la Sécu de 1945
. La défense des services publics…
. La solidarité internationale des travailleurs
Le 1er mai, c’est défendre la liberté de se syndiquer et l’indépendance syndicale en France et partout dans le monde. C’est affirmer notre refus de l’état d’urgence, de la répression syndicale et notre solidarité avec les syndicalistes de Goodyear et d’Haguenau, condamnés pour avoir manifesté contre la loi travail. Plus que jamais, les salariés ont besoin de syndicats représentant leurs propres intérêts, pour s’organiser et se défendre.
Le 1er mai, c’est aussi l’affirmation de la solidarité ouvrière. Notre soutien va à Elie Domota et son syndicat l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe, une nouvelle fois poursuivi par la justice à la demande du patronat local.
Et nous appelons tous les salariés à renforcer la campagne pour la libération des 13 syndicalistes de Maruti Suzuki en Inde, condamnés sans preuve à la prison à vie, leur seul crime étant d’avoir constitué un syndicat pour obtenir de vrai contrat de travail.
Sur ces bases revendicatives, le SGJ-FO appelle tous ses adhérents à participer de façon massive aux manifestations appelées par la Confédération Force Ouvrière à Paris et dans les villes de province.
(A Paris : rassemblement à 10h30 au Mur des Fédérés avec la CGT, puis manifestation unitaire à 14h30, Place de la République).