Aux Adhérents

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Cher(e)s camarades,

Vous savez qu’une crise agite depuis plusieurs semaines les sommets de notre confédération Force Ouvrière, crise qui a débouché sur la démission du secrétaire général élu au dernier Congrès, Pascal Pavageau.

Les instances de la Confédération ont adopté un certain nombre de mesures transitoires, qui relèvent de leurs prérogatives, en attendant la tenue, les 21 et 22 novembre, d’un comité confédéral national qui désignera un nouveau secrétaire général.

Par-delà la condamnation des pratiques qui ont abouti à la démission de Pascal Pavageau, nous souhaitons surtout que les orientations et revendications adoptées par le congrès confédéral et la démarche de mobilisation en vue de leur satisfaction soient réaffirmées et mises en oeuvre, notamment pour ce qui concerne l’exigence de retrait de la réforme des retraites.

Nous tenons également à ce que la libre discussion puisse continuer à être la marque de notre organisation et que les prérogatives des syndicats soient respectées. Le combat pour le syndicalisme libre et indépendant Force ouvrière n’a rien à voir avec une addition de chapelles ou de fractions politiques auxquelles les militants devraient faire allégeance pour être entendus et agir.

Nous considérons que la force et l’originalité du syndicalisme libre et indépendant Force Ouvrière réside, depuis ses origines et en raison de celles-ci, dans sa capacité à rassembler des salariés de toutes origines, de toutes obédiences, en permettant la libre confrontation des idées et des positions dans le combat commun.

Nous continuons à considérer que l’unité de Force ouvrière ne se résume pas au partage des postes et à l’addition des intérêts de boutiques des uns ou des autres mais à notre capacité à rassembler et à mobiliser les salariés sur et pour les revendications, à leur permettre de lutter efficacement contre les plans destructeurs du gouvernement, de l’union européenne et du patronat.

Parce que nous voulons rester libres et indépendants, nous sommes plus résolus que jamais à défendre Force Ouvrière face à tous ceux qui voudraient la dénaturer ou l’affaiblir. Tout simplement parce que les salariés en ont besoin.

Nous estimons notamment qu’il faut combattre la prétention du gouvernement et des patrons à enchaîner les organisations syndicales à leurs plans, à travers notamment la co-élaboration ou l’acceptation sans combat des contre-réformes liquidant les retraites, la sécurité sociale, le Code du travail et le service public…. La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat.

                                     Paris, le 6 novembre 2018

 

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