Liberté d’informer (bis) : soutien à Taha Bouhafs

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Comme la loi de 1881, celle de 2010 sur le secret des sources est l’objet d’atteintes caractérisées de plus en plus nombreuses.

Dernier exemple en date, les poursuites engagées contre notre confrère Taha Bouhafs, journaliste au site d’infos Là-bas si j’y suis. Ce confrère, auteur notamment des images montrant le dénommé Alexandre Benalla en pleine action place de la Contrescarpe à Paris, a été brutalement interpellé le 11 juin alors qu’il couvrait un rassemblement de soutien à des sans-papiers à Alfortville et placé en garde à vue.

Il fait aujourd’hui l’objet d’une procédure pour « outrage et rébellion sur personne dépositaire de l’autorité publique », tout en ayant lui-même subi des violences qui lui ont occasionné 10 jours d’ITT.

Par-dessus le marché, Taha Bouhafs s’est vu confisquer son smartphone lui servant à filmer et contenant ses contacts qui a été mis sous scellés en totale contradiction avec la loi sur la protection du secret des sources des journalistes.

Cette nouvelle affaire vient s’ajouter aux procédures engagées contre huit autres journalistes sous le prétexte fallacieux d’avoir violé le secret défense.