L’HEURE EST A LA GREVE GENERALE !

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Après le passage en force par l’utilisation du 49.3, le président de la République et son gouvernement continuent de vouloir imposer coûte que coûte leur réforme des retraites en s’appuyant sur le rejet à neuf petites voix près d’une motion de censure à l’Assemblée nationale.

Malgré l’opposition à leur projet de 94% des actifs et de 3 /4 de la population, malgré la formidable mobilisation sociale organisée par l’ensemble des organisations syndicales, malgré les manifestations, les grèves et les blocages auxquels participent des millions de travailleurs, de jeunes, de retraités qui refusent  un recul de l’âge légal à 64 ans et un allongement des trimestres de cotisation, ils persistent à ne pas entendre la voix de ceux qui exigent le retrait de cette réforme injuste et brutale.

Une nouvelle fois, la seule réponse aux revendications des salariés et de la jeunesse est le recours à la répression et aux violences policières visant les jeunes, les syndicalistes et aussi les journaistes, en application du schéma national du maintien de l’ordre dont nous réclamons plus que jamais l’abrogation.

Le président de la République et son gouvernement portent l’entière responsabilité de la crise sociale et politique qui découle de leur déni de la démocratie.

Ils ne laissent d’autre choix aux travailleurs et à leurs organisations que le recours à la grève générale et au blocage du pays pour obtenir  le retrait pur et simple du projet. Il revient aux organisations syndicales qui, à juste titre, ont  organisé la

mobilisation depuis deux mois, d’appeler à cette grève générale pour

faire reculer le gouvernement.

Nous sommes en état de légitime défense.

Le SGJ-FO appelle l’ensemble des journalistes à se mettre en grève et à participer massivement aux manfestations organisées ce jeudi 23 mars dans tout le pays. Comme l’écrivent nos consoeurs et confrères du Monde, «cesser le travail, ce n’est pas abandonner les lectrices et les lecteurs mais les assurer de nos préoccupations sociales à l’unisson de la colère exprimée dans le pays et de notre attachement à des métiers qui deviendront plus pénibles à effectuer avec cette réforme»

Alors jeudi, comme ils le disent, on lève nos claviers vec détermination et on fait en sorte qu’on soit le plus nombreux possible pour empêcher toute publication de nos titres et de nos journaux.

Nous participerons aux grèves  et manifestations sur nos exigences et revendications :

. Retrait total du projet Macron-Borne de réforme des retraites;

Augmentation générale et immédiate des salaires à hauteur de l’inflation;

Maintien et amélioration de nos droits conventionnels;  

Des moyens pour l’emploi et l’amélioration des conditions de travail;

. Arrêt des exonérations de cotisations  sociales pour les employeurs

* A Paris, la manifestation partira à 14H00 de la place de la Bastille pour se rendre à Opéra.

Paris, le 21 mars 2023