Le Syndicat Général des Journalistes Force Ouvrière (SGJ-FO) apporte son soutien total au mouvement de grève appelé à partir du lundi 25 novembre par les syndicats de Radio France pour faire échec au nouveau plan d’économies et de suppressions d’emplois présenté cette semaine par la direction du groupe de service public. Ce plan, qui prévoit 299 départs dits « volontaires » n’est que la resucée du précédent, repoussé en raison de l’action unie des personnels et de leurs syndicats qui avaient très massivement fait grève, à plus des deux-tiers, en juin dernier. En cause, la volonté de ce gouvernement, comme des précédents, d’asphyxier le service public de l’audiovisuel en baissant de plus en plus drastiquement la contribution de l’Etat. Pour Radio-France, ce sont 20 millions en moins sur quatre ans qui sont prévus ! Avec à chaque fois les mêmes réponses des directions : diminution de la masse salariale, suppressions d’emplois, fermetures ou réorganisations d’antennes ou de services, baisse de la production et dégradation de sa qualité, augmentation de la charge de travail, polyvalence imposée, recours de plus en plus fréquent aux statuts précaires. Oui, les syndicats de Radio-France ont raison de dire que ce nouveau plan est « dangereux, pour chacun des salariés et pour la pérennité de Radio France ». Oui, ils ont raison d’exiger le retrait de ce plan. Oui, les syndicats ont raison de revendiquer « le maintien des dotations de l’Etat pour Radio France ». Comme lors des 4 semaines de grève du printemps 2015, il appartient aux salariés de Radio-France d’imposer, par leur mobilisation et leur détermination, que l’unité l’emporte et que se construise le puissant mouvement qui mettra en échec le gouvernement et le plan de la direction à ses ordres, pour la sauvegarde des emplois et du service public. Paris, le 21 novembre 2019
Radio-France : faire échec au plan de la direction
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